F.A.Q.

Cette section a été conçue pour répondre aux questions fréquentes que l'on me pose au cours des premiers échanges.  Ces interrogations sont peut-être les vôtres ? Si tel est le cas, j’espère que les réponses apportées vous permettront d'y voir plus clair dans l'univers un peu complexe mais passionnant de la Psychologie.

Sous le terme une peu vaporeux de "Psy" se cachent différentes professions : psychologue, psychiatre, psychothérapeute, psychanalyste, psycho-praticien et "psy quoi encore..."? Voici une courte rubrique pour vous aider à vous y retrouver dans les méandres des psy...

Des Professionnels réglementés :

La loi réglemente l’usage des titres de psychologue, de psychiatre et de psychothérapeute et impose l’inscription des professionnels au registre national des psychothérapeute (Numéro ADELI).

• Le PSYchologue : Il a suivi une formation de 5 ans en Psychologie (universitaire ou via une école privée) et est Diplômé du Titre de Psychologue. Il est formé à l'évaluation et la prise en charge des troubles psychiques par la parole. Il peut être spécialisé dans divers domaines (santé, clinique, enfance, adolescence, gériatrie, marketing, entreprise, etc...).

• Le PSYchiatre : Il a suivi un cursus médical avec une spécialisation en psychiatrie (bac+10 minimum). Seul un médecin peut proposer une solution médicamenteuse.

• Le PSYchothérapeute :  depuis 2004, il peut être accordé par l'ARS aux " titulaires d’un diplôme de niveau doctorat donnant le droit d’exercer la médecine en France ou d’un diplôme de niveau master dont la spécialité ou la mention est la psychologie ou la psychanalyse".  En fonction du parcours de chacun, il est ou non assorti d'une formation complémentaire et ou d'un stage de 400 heures. Ce titre est encore largement utilisé de manière abusive par des personnes non inscrites auprès de l'ARS. 

Des professionnels non réglementés :

• Le PSYchanalyste : Pas de diplôme ni de cursus de formation particulier. Il doit avoir lui-même fait un travail d'analyse avec un psychanalyste, s'être documenté sur les aspects théoriques de la pratique, adhérer à une société de psychanalyse et être supervisé dans sa pratique par un autre psychanalyste.

• Par ailleurs, il existent d'autres dénominations de type "psycho-praticien", "praticien" ou encore "thérapeute", mais celles-ci ne font l'objet d'aucune réglementation.

"Les Psy c'est pour les fous!"

La profession de Psychologue est, à tort, souvent réduite à la notion de folie. Les personnes consultent pour des motifs divers et variés, mais ont en commun une souffrance qui entrave leur quotidien.  Celle-ci peut-être :

• ponctuelle ou permanente, récente ou ancienne, évolutive ou stable, qui impacte ou non l'entourage 

• entretenue par un contexte familial ou professionnel stressant, une fragilité interne, une étape de vie compliquée

• exprimée à travers un comportement addictif (alcool, drogue, aliments, etc...), un repli sur soi, de l'évitement, un trouble alimentaire, du sommeil, sexuel, ou émotionnel, etc.

Certaines personnes consultent dans une démarche de développement personnel : apprendre à mieux se connaître, sortir d'une situation d'ambivalence, faire un choix difficile mais davantage aligné avec ses valeurs, etc.

En conclusion, le motif qui amène une personne à consulter un psychologue est très varié. Il n'est d'ailleurs pas rare que l'objectif de démarrage évolue au cours de l'accompagnement, en fonction des changements qu'opère la personne.

Même si tous les psychologues ont le même diplôme, leur formation, leur orientation peuvent grandement différer :

• Certains ont une spécialité liée à un public (Enfant, Adolescents, Adultes, Personnes Âgées, familles, couples), à un trouble (Anxiété, Phobies, Addictions, Dys, etc...) ou bien à une spécificité (Hauts Potentiels Intellectuels, neuropsychologie, Handicap, traumas, sexualité, etc...) ; d'autres sont généralistes.

• D'autres ont une approche psychanalytique, ou pratiquent l'hypnose, les TCC, les thérapies centrées sur l'émotion (ACT), etc. D'autres encore s'inspirent de plusieurs techniques...

• D'autres encore ont une double discipline : psychothérapeute, sophrologue, coach, etc...

Même si ces informations peuvent guider votre choix, il serait dommage d'occulter le principal : le psychologue reste une personne à part entière, avec sa propre personnalité, son histoire, sa sensibilité. Rien ne vaut donc une vraie rencontre pour vous aider à répondre à la question posée...

La vocation principale d'une première séance est de voir si "le courant passe" et si l'approche du professionnel que vous consultez vous convient. Pour les personnes intuitives, la réponse apparaît naturellement et implicitement au cours de l'échange. Pour celles qui sont plus une démarche objective et réfléchie, les questions suivantes vous permettront de vous positionner. Il n'y a pas de bonnes réponses, tout dépend de votre sensibilité, vos besoins, vos préférences :

• "La posture du psychologue me convient-elle?" degré de proximité, de directivité, de sensibilité... 

• "Son cadre de travail me convient-il ?" horaires, tarification, disponibilité, lieu...

• "Suis-je en adéquation avec son approche? La méthode globale et les techniques proposées me parlent-elle?" A défaut, "ai-je envie de les tester?"

• "Le professionnel m'a-t-il écouté.e? Ai-je le sentiment d'avoir été compris.e et prise en considération?" Avez-vous eu le sentiment d'être écouté.e sans jugement, a-t-il pris la peine de reformuler ce que vous disiez pour s'assurer de sa bonne compréhension, vous a-t-il fait vous poser des questions que vous ne vous étiez pas encore posées? 

Dans tous les cas, je suggère de vous renseigner en amont sur le professionnel que vous souhaitez consulter (diplômes, formations complémentaires récentes, n°ADELI, expériences, recommandations, etc...). Par ailleurs, vous n'êtes jamais "marié.e" avec un psychologue, vous pouvez choisir à tout moment de mettre sur pause l'accompagnement, ou de le stopper si vous avez des doutes sur les qualités professionnelles de ce dernier.

Il est toujours délicat de dire combien de temps durera un accompagnement. 

En effet, il arrive souvent qu'une personne vienne consulter pour un motif que j'appelle "goutte d'eau", c'est-à-dire pour un petit rien qui a une importance radicale, car c'est lui qui fait déborder le vase.  Cette goutte d'eau mérite tout de même que l'on s'y attarde, car elle sert de prétexte à la rencontre, de point de départ à une compréhension plus globale du fonctionnement de la personne. 

Ce n'est qu'au cours de l'analyse approfondie du problème exposé que l'on accède à une vision plus globale des difficultés rencontrées par la personne. De plus, le travail thérapeutique n'est pas linéaire : il arrive parfois que des pauses soient nécessaires, ou à l'inverse que la fréquence des séances doive être augmentée. Le processus thérapeutique n'obéit donc à aucune règle logique, car il est singulier. 

Bien que l'on maîtrise la destination (objectif fixé), aucun professionnel sérieux ne peut prédire avec certitude le chemin que vous allez emprunter et par conséquent la durée du voyage.